La première étape a été de découvrir si de l’hydrogène existe dans la région nord-ouest de la France. Pour ce faire, une campagne de géochimie de surface a été faite en 2015, afin de trouver d’éventuelles anomalies d’hydrogène dans les sols, dans des zones préalablement sélectionnées. Dans le cas de résultat positif, il a fallu alors estimer plus quantitativement les flux d’hydrogène émis, ainsi que la composition du gaz.
Nous faisons ensuite les analyses du gaz au laboratoire pour avoir une mesure des composés gazeux de l’hydrogène naturel, de l’hélium, CO2, du méthane, azote, oxygène, nous allons certainement trouver d’autres gaz.
Une estimation du coût d’exploitation de cet hydrogène et autre gaz, est proposée. En parallèle, un travail plus scientifique de compréhension de l’origine de ce gaz est mené. Nous considérons aujourd’hui que l’hydrogène est principalement formé par interaction entre l’eau des aquifères et du fer réduit (fer ferreux). Testée avec succès, la source géologique du fer, l’importance de l’hydrodynamisme, la profondeur de genèse, sont des éléments encore mal connus.
Aujourd’hui est de quantifier plus précisément ses flux d’émission, et de trouver des guides géologiques pour en découvrir les lieux les plus prometteurs pour une exploitation.
Il s’agit donc de favoriser les efforts en Recherche & Développement, qui seraient associés à de nouvelles formations scientifiques (formations pouvant aller de l’information dans les écoles à des thèses universitaires).
La relation avec ce projet production et l’aspect pédagogique nous parait importante, car la carence des vocations scientifiques chez les jeunes doit être corrigée par de nouveaux domaines leur permettant de rêver tant intellectuellement qu’en termes de futur professionnel.